dimanche 30 novembre 2014

Cross de Lauterbourg

Olivia Manatschal et Léna Burg ont participé ce jour au Cross de Lauterbourg.
Olivia gagne encore dans sa catégorie après sa victoire en terre Haut Rhinoise. Elle se classe même dans les 5 au scratch , devancée tout juste par quelques rares garçons. Félicitations.
Pour Léna, c'était une course de rentrée. Absente des stades pendant près d'un mois suite à une entorse contractée en cours de sport au collège , Léna revient fort , très fort et nul doute qu'elle sera présente aux prochains championnats. Seconde minime de la course, pas très loin de Olivia, Léna confirme donc son niveau qui ira croissant avec les semaines à venir. Bravo.






lundi 24 novembre 2014

Les cross de selection

C'est Felix Bour qui signe la performance de la journée.Dans le cross du Sud Ouest, support servant à la sélection de l'équipe de France des prochains championnats d'Europe, notre espoir, revenant d'une année "sabbatique" s'est simplement payé le luxe de devancer le recordman de France du nombre de titres en cross , Driss El Himer. Sixième au scratch derrière quatre coureurs étrangers il est second Français. Cette performance est remarquable et ce sur-doué fera certainement rapidement reparler de lui.
Tout aussi remarquable, celle d' Alexis Miellet qui gagne la course des juniors avec plus de 21km/h de moyenne. Stupéfiant. Il devance le gratin français, Hueber Moorsbrugger terminant 7ème de cette course.

A Alonnes, ce sont les féminines qui ont essyé de décrocher leur place pour les "Europe" de cross. Et c'est encore Sophie Duarté qui a terminé première française. La championne d'Europe de cross en titre devance la grande marathonienne Christelle Daunay et...la junior Cassandre Beaugrand; autre performance exceptionnelle. Cette dernière s'est payé le luxe de devancer une marathonienne Kényane de valeur mondiale.
Nos prochains championnats d'Europe s'annoncent exceptionnels.





PlaceNom prénomPerf.AnnéeClub / Equipekm/h
1MIELLET Alexis13'54''95Dijon Uc*21,2
2PALCAU Fabien13'56''97Dijon Uc*21,1
3ROUDOLFF-LEVISSE Emmanuel13'58''95Avia Club Issy-les-moulx21,1
4PONTIER Anthony13'59''97Clermontaa - S/l Stade Clermontois21,0
5BOSIO Alexis13'59''96As77 - S/l Pays De Fontainebleau - A21,0
6FONTANA Leo13'59''95Eamh - S/l U.s.o Mondeville21,0
7HUEBER-MOOSBRUGGER A Maxime14'05''96Ana - S/l Lauterbourg Athletic Club20,9


lundi 17 novembre 2014

Haile Gebreselassie A lire et a relire

La leçon de running de Haile Gebreselassie 

Gebre ITW
Quadruple champion du monde et double champion olympique sur 10 000m, Haile Gebreselassie est l’une des légendes de l’athlétisme contemporain. Marathonien star (2h03’59” à 35 ans !), il pose aujourd’hui – au soir de sa carrière – un regard tendre et lucide sur son sport. Interview de Mister Gebre…

« Sans discipline, nous ne sommes rien. »

Runners.fr : pour beaucoup de coureurs amateurs à travers le monde, vous êtes l’un des plus grands athlètes de l’histoire. Comment Haile Gebreselassie est-il devenu une légende ?
Haile Gebreselassie : L’un des plus grands, je ne sais pas. Je n’ai fait que suivre mon chemin. C’est la vie qui a décidé pour moi. Le lieu de ma naissance, la région dans laquelle j’ai grandi, mon désir de progresser et progresser encore, la discipline que j’ai toujours respecté et le volume de travail qui a été le mien tout au long des années : je pense que ces éléments peuvent expliquer ma carrière.
Great City Games Preview
Quelles sont les qualités physiologiques qui ont fait de vous un double champion olympique sur 10 000m et un recordman du monde sur marathon ?
Mais c’est la discipline ! Chacun de nous s’il veut accomplir quelque chose – et pas seulement dans le cadre d’une pratique sportive de haut niveau – doit être discipliné. Je me répète : sans discipline, nous ne sommes rien…
Comment déclinez-vous votre vie aujourd’hui : comme un athlète ou un businessman ?
Un businessman ! Je passe beaucoup de temps au bureau. Peut-être est-ce difficile à imaginer pour vous mais c’est le cas. Je développe de nombreux projets : immobiliers, agricole, hôtellerie. Désormais, je suis un homme d’affaires…
Souhaitez-vous donner une dimension communautaire à votre reconversion ?
Evidemment. Je veux jouer mon rôle dans mon pays. Je veux aider des jeunes à obtenir une meilleure éducation – nous avons d’ailleurs ouvert une école –, à prendre leur place dans la vie sociale du pays et à occuper des positions importantes au sein de ma société.
En dehors du sport et de vos affaires, comment votre vie s’organise-t-elle en Ethiopie ?
De manière très normale. Je suis marié depuis 1996. J’ai quatre enfants. Ma faille aînée a 16 ans et le dernier, 9 ans. Que dire ? Ils vont à l’école. J’aurais aimé que l’un d’entre eux aime courir, devienne un runner. Mais mon fils préfère le foot. Difficile de le blâmer pour ça…
Great City Games Preview
Etes-vous un bon père ?
Je suis un père sévère ! J’ai vécu une vie difficile. Je sais d’où je viens. J’essaie d’éviter à mes enfants certains des obstacles que j’ai dû surmonter mais je leur apprends la discipline.
Quelle personnalité contemporaine admirez-vous le plus ?
Nelson Mandela, comme beaucoup d’hommes africains. Je l’ai croisé lors des Championnats du monde de cross-country en Afrique du Sud en 1996. Sa présence était à la fois réconfortante et stimulante.

« Aucune hésitation dans mon esprit : les coureurs qui ont couru plus vite que moi sont des athlètes propres. »

Courez-vous toujours ?
Oui, évidemment. Je cours tous les jours à 5h30. Je dois être au bureau à 8h alors je dois me lever tôt.
Avez-vous prévu de participer à des compétitions en 2015 ?
Pas vraiment. J’ai une course de prévu à Singapour. Un dix kilomètres. C’est à peu près tout pour l’instant…
Le Marathon de Paris ?
Non.
Pourquoi ?
J’ai souvent couru à Paris sur la piste (NDLR : Haile a été médaillé d’argent sur 10 000m au championnats du monde 2003 à Paris). Je n’ai pas prévu de revenir en France pour une compétition…
Great City Games Preview
Qu’avez-vous pensé de la victoire de Kenenisa Bekele à Paris en 2h05’04” ?
Fantastique ! Surtout pour une première expérience sur la distance. Je pense qu’il peut courir encore plus vite s’il parvient à s’entraîner davantage encore…
Vous aviez 35 ans lorsque vous avez battu le record du monde à Berlin en 2008 (2h03’59”). Pensez-vous que c’était pour vous la course parfaite ?
Oui, je pense. En tout cas, je n’ai jamais réussi à battre ce chrono. 2h03’59”, c’est plutôt pas mal pour un vieux de 35 ans, non ? Je ne sais pas combien d’athlètes seront capables d’une telle performance à l’avenir.
Regrettez-vous de ne pas avoir quitté la piste plus tôt pour vous consacrer au marathon ?
Non. Pas du tout. J’ai vécu des moments très forts sur la piste. Je n’oublierai jamais la victoire lors des Jeux de Syndey et particulièrement la dernière ligne droite face à Paul Tergat (NDLR : Haile avait battu le Kenyan pour 0,09 seconde après un dernier 200m en 25,4sec). Certaines erreurs ont peut-être été commises mais je suis en paix avec mon parcours d’athlète…
Day 29 - Olympic Torch Relay
Pour beaucoup, votre record du monde 2h03’59” reste le dernier record « propre » sur la distance marathon. Pensez-vous que vos successeurs – et notamment Dennis Kimetto qui a couru Berlin cette année en 2h02’57” – sont des coureurs « propres » ?
Oui. Aucune hésitation dans mon esprit. Les coureurs qui ont couru plus vite que moi (Kimetto, Emmanuel Mutai, Wilson Kipsang et Patrick Makau) sont des athlètes « propres ». Mais oui, je suis surpris. Le record de Kimetto est incroyable. Gagner une minute en seulement six ans : oui, c’est incroyable !
Great City Games Preview

« Quinze ans avant qu’un coureur passe sous les 2h au marathon… »

Un marathon en moins de deux heures, c’est pour quand ?
Il y a quelques mois encore, je vous aurais répondu 25 ans. Mais depuis le record de Kimetto, je pense qu’un coureur passera sous les 2h dans moins de quinze ans.
Et ce sera qui ?
Un coureur d’Afrique de l’Est. Un Kenyan plus qu’un Ethiopien. Le Kenya a un réservoir de coureurs de très haut niveau incroyable. Ce pays domine clairement la distance. Logique en conséquence que ce soit un Kenyan qui passe le premier sous les 2h.
Et quel âge aura ce champion ?
22 ou 23 ans, impossible. Les meilleurs marathoniens en activité ont tous 30 ans ou plus. 25 ans, c’est envisageable. En fait, je n’en sais rien. Et personne ne sait. La science joue son rôle. La technologie permet aux athlètes de progresser très rapidement…
Day 29 - Olympic Torch Relay
A quelle technologie faites-vous allusion ?
Les chaussures, les techniques d’entraînement et de récupération, le travail sur la biomécanique, la nutrition… Les choses ont beaucoup évolué lors des deux dernières décennies. Autrefois, on s’entraînait tous les jours de la même manière. On se levait et on allait courir. Aujourd’hui, chaque séance obéit à une certaine logique. Les coureurs de longues distances font de la musculation, ils font de la vitesse – de plus en plus de vitesse. Ces techniques n’étaient pas ou peu explorées lorsque j’ai débuté ma carrière.
Peut-on dire que l’on ne s’entraîne pas davantage aujourd’hui mais que l’on s’entraîne mieux…
Sans doute. C’est dans l’ordre des choses. Les performances vont en s’améliorant. Je vais simplifier les choses et comparer les coureurs avec des voitures. Les modèles de 2014 sont plus rapides et plus puissants que ceux de 1994 ou 2004. Idem pour les téléphones. L’iPhone 6 est plus puissant que l’iPhone 4 ou l’iPhone 5 !
Regrettez-vous que la technologie – pour reprendre votre terme – ait pris une telle importance dans le mode de préparation des athlètes ?
Oui, un peu. Pour moi, courir doit rester un geste naturel. Courir comme Abebe Bikila lorsqu’il a remporté les Jeux de Rome pieds nus : voilà l’esprit même du running. Je n’ai jamais aimé les contraintes. Malheureusement, la vie d’un athlète de haut niveau est de plus en plus organisée autour de contraintes. Le plaisir a un peu disparu.

« On peut laver son corps mais comment lave-t-on son esprit ? En transpirant ! »

Great City Games Preview
Quelles performances vous ont le plus stupéfait lors des dernières années ?
Celles d’Usain Bolt évidemment. Je ne suis pas passionné par le sprint mais là, tout de même, on a affaire à un champion hors norme. Et puis le record de Paula Radcliffe (2h15’25” au Marathon de Londres en 2003). Personne ne s’en est approché à moins de trois minutes en plus de dix ans. Je pense que ce record sera le plus difficile à battre de l’athlétisme.
Pourquoi Paula était-elle si spéciale ?
Mentalement, elle est incroyable. Je l’ai vu s’entraîner aux Etats-Unis. L’intensité qu’elle mettait lors de chaque séance était phénoménale. Je pense que sa carrière a été relativement brève car elle a tout donné. Littéralement.
Day 29 - Olympic Torch Relay
Quels conseils donneriez-vous à des coureurs amateurs souhaitant progresser ?
Au risque de me répéter encore et encore, la discipline est le premier conseil que je donnerais. Qu’il pleuve, qu’il fasse froid, que l’on se sente en forme ou fatigué, il est nécessaire de s’entraîner. Le deuxième conseil : il faut avoir un but. Peu importe le niveau. Se fixer un objectif et s’y tenir : c’est très important. Le troisième conseil : travailler dur. Il faut savoir se sacrifier. Il faut apprendre à tolérer une intensité d’effort élevée, apprendre à repousser ses limites. Vous savez, les deux derniers kilomètres d’un marathon sont un marathon. C’est comme courir 40km après 40km. La dureté de ces deux kilomètres exige que l’on soit prêt. Et il n’y a que le travail pour se préparer à tolérer les deux derniers kilomètres d’un marathon.
Un message pour conclure à toutes celles et tous ceux qui se demandent ce que la course à pied pourrait apporter dans leurs vies ?
Tout le monde doit courir ! Nos vies sont pleines de stress. Le meilleur moyen – le seul à mon sens ! – de combattre le stress et d’en éviter les effets négatifs est de courir. 30 minutes par jour, c’est suffisant. On peut laver son corps mais comment lave-t-on son esprit ? En transpirant ! Il suffit de lacer ses chaussures et d’enfiler des vêtements de sport. Et de sortir courir. Chaque jour de l’année. Avant le travail ou après le travail. Hommes et femmes. Courir doit devenir un point de repère universel.
Day 29 - Olympic Torch Relay
Entretien réalisé à Beyrouth le 7 novembre
Merci à Sonia Wansa Hanna pour son amicale collaboration

mercredi 12 novembre 2014

Cross de Neuf Brisach, carton plein

Deux jours après les très bonnes performances de Joêl, Wlliam et Thierry,
c'est le reste du groupe en entier qui s'est distingué cette fois, sur le magnifique parcours de cross de Neuf Brisach.
Ce cross est le premier que j'ai fait, en 71 ou 72 (altzheimer) et le seul aussi que j'ai perdu (sur 13) cette année pour....m'être trompé de parcours!
Il est de nouveau en réel hausse au niveau du nombre de participants et de la notoriété et l'organisation est toujours aussi irréprochable. Seul bémol, le manque de cross court pour les coureurs de 800m qui doivent se reporter sur les courses de Colmar.
En ce qui concerne le groupe, la journée a débuté avec une très, très bonne surprise. Olivia Manatschal remporte la course des minimes filles  derrière une cadette de renom, mais surtout devant ses rivales de toujours de l'ACCA et championnes d'Alsace du 1000m cette année chez les benjamines. Une immense satisfaction et le sentiment, déjà perçu avec la course de Joêl, que notre stage a vraiment été constructif.
Dans la course suivante, Emilien Marchet Jan Manatschal, Amélie Mettler et Elise pollini ont couru ensembles.
Emilien, remporte la course des cadets après un énorme dernier kilomètre. Ses progrès en foncier sont stupéfiants et Emilien est sur le point de rattraper son retard qu'il avait dans ce domaine. En difficulté à mi course suite à un point de côté, Emilien  reprend 50m à la tête de course pour gagner avec une avance très confortable. Derrière lui, Jan Manatschal termine 4ème de la course et des cadets, devancé par Nassim Kellhadi (meilleur minime de France il y a deux ans sur le 1000m), et un coureur de triathlon. Pas de quoi rougir et très bonne course de Jan.
Derrière Jan, c'est Amélie Mettler qui termine cinquième au scratch et première féminine. Une course vraiment pleine, rythmée du début à la fin et extrêmement encourageante pour la saison à venir.
Elise Pollini termine quatrième féminine, en recherche de forme et de niveau. Les événements de notre club n'y sont pas étrangers, mais Elise a l'envie, tout comme l'an passé, de démontrer rapidement qu'on va  passer outre.
La dernière course rassemblait les juniors et les séniors. Dans cette course remportée par Y Begoul devant Martial Schmitt.,  David Nuss , notre coureur de ...400m termine second junior et Mathieu Burg troisième. Encore deux performances très plaisantes.
Après Colmar, encore une très belle journée pour ce groupe qui se serre les coudes, et qui prouve encore une fois, qu'il n'est pas à jeter ...aux ordures.